vendredi 18 mars 2016

Sécurité sur le terrain : les textes.

Sécurité en matière de travaux des jeunes en situation professionnelle (entreprise ou établissement d'enseignement).





-Une note de service récente concernant le travail des jeunes en hauteur (élagage) : 

mardi 15 mars 2016

Le métier d'ouvrier paysager.

Le métier d'agent d'entretien des espaces verts (H/F)

L’agent en espaces verts s’occupe de tous les travaux liés aux espaces verts. Il entretient les massifs, désherbe et tond la pelouse, taille les haies,…
Les entreprises de nettoyage et d’entretien mais aussi les collectivités, les agences et syndics immobilier, les sites industriels, les maisons de retraite, les infrastructures sportives font appel aux agents d’entretien d’espaces verts (entretien de parcs, de pelouses, de terrains de sport…).

Ses missions

L’agent en espaces verts, fiche ROME A1203(souvent appelé "ouvrier paysagiste") a pour mission principale l'entretien et, dans ce cadre, s’occupe :

- De la taille des arbustes, des haies… en tenant compte du type de plantes, de la hauteur voulue… Il peut donner aux arbustes une forme particulière, on parle alors de taille ornementale. Il doit être capable d’avoir une approche juridique pour savoir ce qu’il est possible de faire en limite de propriété quant aux branches, aux fruits, à l’ombre.
- Du traitement (engrais, désherbant…) des sols et des plantes. Pour appliquer des produits phytosanitaires, il faut détenir un certificat et respecter une réglementation assez lourde. Des entreprises se sont spécialisées dans ce domaine. Il existe des solutions alternatives, non chimiques, mais dont l’efficacité est moins importante. L’agent d'entretien des espaces verts doit faire très attention lors de l’application de produits chimiques.
- D’identifier les maladies des végétaux.
- De l’arrosage et de l’entretien du système d’arrosage (qu’il faut remettre en route et régler après l’hiver).
-Du débroussaillage du terrain.
- De l’entretien des zones de plantation : binage des massifs, ramassage des feuilles, enlèvement des plantes mortes, décapage de la mousse…
- De l’entretien des gazons avec la tonte (avec une tondeuse autoportée ou non selon le terrain), le ramassage de l’herbe, l’aération (perforation de la pelouse à intervalles réguliers)…
- De l’entretien des équipements.

L’élagage et l’abattage

L’élagage et l’abattage font partie de l’activité entretien. Certaines entreprises se sont spécialisées uniquement dans ce secteur.

L’ouvrier paysagiste (parfois appelé "élagueur") :
  • Prépare son chantier et son intervention dans l’arbre (car monter et descendre de l’arbre trop fréquemment fait perdre du temps et prendre des risques). Il repère et sélectionne les branches nécessitant une intervention.
  • Coupe les branches (à l’aide de scies ou de tronçonneuses) en fonction de la taille choisie : taille de formation (pour donner une silhouette aux jeunes arbres), taille d’entretien, taille d’accompagnement (pour les arbres arrivés au stade maximal de développement)…
  • Soigne les arbres en nettoyant les plaies ou en passant dessus un baume pour aider à la cicatrisation.
  • Abat les arbres qui le nécessitent ou met en œuvre des méthodes de consolidation (haubanage : on fixe des câbles dans le sol et on les relie pour maintenir le tronc). 
L’élagage et l’abattage se font en hauteur (il ne faut donc pas avoir le vertige), soit en étant encordé, soit sur une nacelle. L’élagueur est toujours accompagné d’une personne qui reste au sol pour veiller à sa sécurité, évacuer les branches…

En collectivité territoriale

Un agent d’entretien d’espaces verts peut travailler dans une collectivité territoriale (mairie notamment) en passant un concours (concours d’adjoint technique de 1ère classe) ou en étant recruté directement (on parle alors de recrutement sans concours). Il travaille généralement en équipe et fait surtout de l’entretien.

Il assure notamment :

  • L’entretien et la croissance des végétaux dans les surfaces en herbe (parcs, jardins, aires de jeux, terrains de sport…) et les allées : engazonnement, tonte, ramassage (herbes, feuilles, branchages, fleurs fanées…), traitement et apport d’engrais, arrosage (manuel ou automatique)…
  • Le fleurissement de la commune et la réalisation de massifs : conception des massifs à partir de plans, préparation des sols, plantation, arrosage, binage…
  • L’entretien des arbres et arbustes : plantation, taille, débroussaillage, élagage, abattage…
  • L’entretien des cours d’eau : enlèvement de déchets, de branchages, nettoyage de l’accotement…
  • L’installation et l’entretien du mobilier urbain des parcs et jardins (balançoires, toboggans, clôtures…).
  • Si la commune a des serres et pépinières (grosses communes), il peut assurer des tâches horticoles. 
  • Dans une petite commune, il peut être appelé « cantonnier ». Il est alors polyvalent et s’occupe de l’entretien des voies (salage, déneigement…), des bâtiments, de l’aménagement et de l’entretien des espaces verts (fauchage, désherbage, tonte…) et de travaux divers. Le permis poids lourd est souvent demandé dans ce cas.
  • Dans une commune de taille importante, il appartient à un service et peut se spécialiser (par exemple en faisant l’entretien des terrains de sport).

lundi 7 mars 2016

Gestion différenciée.

http://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-23002-guide-conception-espace-public-ecologique.pdf


La gestion différenciée (parfois qualifiée de gestion harmonique, gestion raisonnée durable, gestion évolutive durable, et même de gestion raisonnable1en Isère) est une façon de gérer les espaces verts en milieu urbain qui consiste à ne pas appliquer à tous les espaces la même intensité ni la même nature de soins.
Selon cette approche qui s'inspire de techniques agricoles traditionnelles ou de gestions douces comme Prosilva, il est inutile par exemple, voire écologiquement non pertinent de tondre systématiquement et souvent toutes les surfaces enherbées, ce qui conduit à n'obtenir qu'un même milieu (pelouse rase), presque monospécifique, c'est-à-dire banal et très appauvri en biodiversité, ne développant que peu de services écologiques, peu utile pour la faune, hormis pour quelques espèces invasives ou ubiquistes (comme l'étourneau).
La gestion différenciée, dans ce cas proposera que certains espaces moins fréquentés, aux sols plus fragiles, ou écologiquement précieux soient laissés à eux-mêmes, fauchés ou extensivement pâturés, éventuellement même une fois tous les deux ans sur certaines parties afin d'y conserver des refuges pour la biodiversité et une plus grande diversité de paysages, alors que d'autres seront intensivement tondus en raison de leurs fonctions ; l'exemple extrême étant celui du terrain de football destiné aux compétitions homologuées.
Cette logique s'accompagne souvent d'une augmentation du taux de végétalisation, de la surface boisée et d'une réduction (ou suppression) de l'usage des pesticides et désherbants et de l'exportation des produits de fauche et de taille (vers unité de compostage, horticulture, agriculture..) ou de leur utilisation locale (mulch, bois raméal fragmenté, compostage sur place, etc.)