http://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-23002-guide-conception-espace-public-ecologique.pdf
La gestion différenciée (parfois qualifiée de gestion harmonique, gestion raisonnée durable, gestion évolutive durable, et même de gestion raisonnable1en Isère) est une façon de gérer les espaces verts en milieu urbain qui consiste à ne pas appliquer à tous les espaces la même intensité ni la même nature de soins.
Selon cette approche qui s'inspire de techniques agricoles traditionnelles ou de gestions douces comme Prosilva,
il est inutile par exemple, voire écologiquement non pertinent de
tondre systématiquement et souvent toutes les surfaces enherbées, ce qui
conduit à n'obtenir qu'un même milieu (pelouse rase), presque
monospécifique, c'est-à-dire banal et très appauvri en biodiversité,
ne développant que peu de services écologiques, peu utile pour la
faune, hormis pour quelques espèces invasives ou ubiquistes (comme l'étourneau).
La gestion différenciée, dans ce cas proposera que certains espaces
moins fréquentés, aux sols plus fragiles, ou écologiquement précieux
soient laissés à eux-mêmes, fauchés ou extensivement pâturés,
éventuellement même une fois tous les deux ans sur certaines parties
afin d'y conserver des refuges pour la biodiversité et une plus
grande diversité de paysages, alors que d'autres seront intensivement
tondus en raison de leurs fonctions ; l'exemple extrême étant celui du
terrain de football destiné aux compétitions homologuées.
Cette logique s'accompagne souvent d'une augmentation du taux de
végétalisation, de la surface boisée et d'une réduction (ou suppression)
de l'usage des pesticides et désherbants
et de l'exportation des produits de fauche et de taille (vers unité de
compostage, horticulture, agriculture..) ou de leur utilisation locale (mulch, bois raméal fragmenté, compostage sur place, etc.)
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