Ma formation : ingénieur agro-alimentaire (ENSBANA- Dijon) et docteur en biotechnologie de l’Ecole des Mines de Paris. Je suis chercheur en microbiologie à l’IRD depuis 1988 et participe actuellement à un programme de recherche sur la production d’hydrogène par des microorganismes marins anaérobies hyperthermophiles au sein du MIO à l’Université d’Aix-Marseille (AMU). J’ai par ailleurs dirigé des recherches en fermentation en milieu solide et en biofiltration, en coopération avec des institutions latino-américaines (Mexique, Cuba, Brésil, Venezuela).
En parallèle, je m’intéresse depuis plusieurs années à l’agroécologie, et j’ai suivi une formation d’animateur dans ce domaine au sein de l’association Terre et Humanisme (T& H, inspirée par P. Rabhi). J’anime des TD dans cette discipline à la Faculté des Sciences de l’AMU (filière Prépa Agro). J’interviens également dans le master « de l’Agronomie à l’Agroécologie » à AgroParisTech, en Licence Pro Microbiologie Alimentaire à l’AMU, ainsi que dans l’Unité d’Enseignement « Développement durable » de l’Université Autonome Métropolitaine de Mexico.
Je collabore à la newsletter de Terre et Humanisme et participe à des projets agroécologiques de terrain (jardin communautaire sur le campus de Luminy à Marseille, soutien à une ferme en permaculture dans le Yucatan au Mexique, mission au Paraguay et Argentine avec le CCFD).
Dans le but de joindre Recherche en microbiologie et Développement en agroécologie, je me suis récemment intéressé aux bio-fertilisants microbiens aussi appelés Plant Growth Promoting Microorganisms (PGPM) ou Efficient Microorganisms (EM), des consortia microbiens ayant une action de bio-stimulation sur les plantes et de protection naturelle des cultures. S’ils sont largement utilisés en particulier dans les PVD, leur mode de préparation est assez empirique et leur mode d’action restent relativement peu connu. Dans un premier temps, un séminaire réunissant une ONG (T & H), une start-up (Oïkos) et des chercheurs doit être organisé en fin d’année. A cet effet, des demandes de financement ont été déposées auprès de deux fondations.
Christelle Seguin - Réalisatrice - Télé AMU - DIRECTION DE LA COMMUNICATION
Aix-Marseille Université - 29, av. R. Schuman - 13621 Aix-en-Provence
Tél: +33(0)4 13 55 37 38
Site : http://www.univ-amu.fr - Email : christelle.seguin@univ-amu.fr
Site Web- développement durable
Magali Muller - DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Aix-Marseille Université - Saint Charles - 3 PLA Victor Hugo - 13003 Marseille
Tél: +33(0)4 13 55 02 68
Site : http://www.univ-amu.fr - Email : magali.MULLER@univ-amu .fr
5 juillet 2017 - Marseille
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ANIMA Investment Network partenaire de
MADRE, Métropole et Agriculture Durable pour des Relations Equitables
MADRE vise à promouvoir l'agriculture urbaine et péri-urbaine dans 6
aires métropolitaines phares de la zone Méditerranée : Marseille,
Montpellier, Barcelone, Bologne, Thessalonique et Tirana. En 18 mois, le
projet doit aboutir à la création d'un cluster transnational sur
l'agriculture métropolitaine en Méditerranée, favorisant l'émergence de
modèles innovants de production, de consommation, de recherche, d'action
sociale et de politiques publiques.
Les six territoires concernés ont mis en place des groupes de travail
métropolitains, rassemblant les acteurs clés de l'agriculture urbaine et
péri-urbaine - représentants de la société civile, des autorités
publiques, du monde académique et du secteur privé - afin d'identifier
ensemble les enjeux, les bonnes pratiques et les problèmes spécifiques à
chaque contexte. C'est ainsi qu'ANIMA
Investment Network a organisé deux réunions les 13 avril et 30 mai 2017
à la Villa Méditerranée, en partenariat avec l'Agence des villes et
territoires méditerranéens durables (AViTeM), coordinateur du projet.
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Quels enjeux pour l'agriculture urbaine et péri-urbaine dans la métropole Aix-Marseille Provence ?
« L'agriculture urbaine et péri-urbaine peut être une chance pour notre métropole »,
a d'emblée souligné Philippe Langevin, économiste et président de l'Association Régionale pour le Développement Local
(ARDL). Sécurité alimentaire, protection de l'environnement, création
d'emploi, renforcement du lien social, solidarité territoriale entre
milieu urbain et milieu rural : MADRE entend répondre aux nouveaux défis
métropolitains, en capitalisant sur le rôle de l'agriculture urbaine et
périurbaine dans la capacité d'innovation et de résilience des
territoires méditerranéens.
La réunion du 13 avril s'est concentrée sur l'innovation des
producteurs, les actions sociales, notamment à destination des
populations vulnérables, ainsi que les avancées de la recherche
théorique et appliquée sur ce sujet. Celle du 30 mai a quant à elle
abordé l'organisation des consommateurs et citoyens, les politiques
publiques à l'échelle locale, métropolitaine, régionale et nationale,
ainsi que la mise en réseau des initiatives à l'échelle internationale.
A l'occasion de la seconde réunion, Jean-Charles Lardic, Directeur de la prospective à la Ville de Marseille, a souligné que «
La Ville de Marseille conduit depuis longtemps de nombreuses actions en
faveur de l'alimentation durable, qui lui donnent vocation à élaborer
une politique alimentaire territoriale durable. Marseille se propose de
constituer un « projet démonstrateur » du Projet Alimentaire Territorial
13, une démarche exemplaire indispensable à son ancrage territorial et
susceptible de s'étendre au reste du territoire. C'est de plus un sujet à
inscrire dans les politiques de coopération décentralisées entre villes
méditerranéennes. »
Agriculteurs, consommateurs, recherche, politiques publiques,
action sociale, coopération transnationale : l'innovation se joue à tous
les niveaux
6,3 milliards de personnes vivront en zone urbaine en 2050. Bien que
reconnue comme un levier majeur pour la compétitivité et la durabilité
des métropoles, l'agriculture urbaine et péri-urbaine souffre encore
d'un manque de prise en compte dans les politiques publiques, qui freine
sa généralisation et restreint la portée des initiatives
individuelles.
«
ANIMA Investment Network tirera profit de son expérience en matière de
développement territorial et entrepreneurial dans le secteur
agro-alimentaire et élaborera un catalogue de bonnes pratiques
d'agriculture métropolitaine et péri-urbaine dans la zone MED, qui sera
mis en ligne sur une plateforme web, explique Jeanne Lapujade, directrice réseau et développement, ANIMA Investment Network.
Puis, à partir de l'automne, l'association coordonnera des groupes de
travail transnationaux qui réuniront les acteurs des métropoles
impliquées autour des six thématiques suivantes : innovation des
producteurs, innovation des consommateurs, innovation sociale, recherche
académique, innovation territoriale et innovation transnationale. » Ces discussions donneront lieu à des recommandations thématiques, qui seront résumées dans un Policy Paper et
diffusées aux autorités publiques de niveau local, métropolitain,
régional, national et européen. Sur la base de ces recommandations,
ANIMA sera responsable de développer la stratégie et le plan d'action
du Cluster MADRE sur l'éco-innovation en agriculture métropolitaine et périurbaine dans la zone MED, qui sera lancé à l'été 2018.
Une
réunion sera organisée en septembre afin de restituer les conclusions
et recommandations des six Groupes de Travail Métropolitains MADRE et de
faire part des nouvelles avancées. Les médias seront alors conviés à
une conférence de presse.
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* Plus d'informations dans le compte-rendu des 2 réunions
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MADREMED
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@medMADRE
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Contacts
Magali Morel, chargée de communication, ANIMA Investment Network
magali.morel@anima.coop | T. +33 (0)4 96 11 67 68
A propos de MADRE
Le projet MADRE, Métropole et Agriculture Durable pour des Relations
Equitables, est un projet européen de coopération territoriale en
Méditerranée d'une durée de 18 mois (du 1er février 2017 au 31 juillet
2018) et doté d'un budget total de 1 173 175 €, cofinancé par le
programme Interreg MED. Il vise à initier un cluster transnational sur
l'agriculture métropolitaine en Méditerranée, pour en faire un facteur
clé pour le développement économique, social et durable des territoires.
Le consortium du projet, coordonné par l'AViTeM, réunit ANIMA
Investment network, l'Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier,
la Ville Métropolitaine de Bologne, MedCités, l'Université Aristote de
Thessalonique et l'Université agricole de Tirana. Les objectifs du
projet sont : d'améliorer la capacité d'innovation de l'agriculture
métropolitaine dans les territoires méditerranéens ; d'identifier et
évaluer les facteurs de performance économique, environnementale et
sociale de l'agriculture métropolitaine ; d'identifier et mettre en
réseau des acteurs de l'agriculture métropolitaine ; d'évaluer la
faisabilité, les conditions et les moyens de la création d'un cluster
transnational des acteurs de l'agriculture métropolitaine.
A propos d'ANIMA Investment Network
Initié en 2002, ANIMA Investment Network
est un réseau d'acteurs qui œuvrent ensemble au développement économique
de la Méditerranée. Il réunit 80 membres dans 22 pays de la zone
euro-méditerranéenne et fédère des agences gouvernementales et
régionales de promotion des territoires, des fédérations
d'entrepreneurs, des pôles d'innovation, des investisseurs et des
instituts de recherche. Son objectif est de contribuer à une
amélioration continue du climat des affaires et à un développement
économique durable et partagé en Méditerranée. ANIMA est piloté depuis
Marseille (France) et présidé par Monsieur Khalil Laabidi, Directeur
général de FIPA Tunisie. www.anima.coop
A propos du programme Interreg MED
Les Etats partenaires de 13 pays travaillent ensemble dans le Programme
de Coopération Transnationale Européenne pour la région méditerranéenne,
le Programme Interreg MED 2014-2020. La configuration transnationale
leur permet de relever les défis au-delà des frontières nationales,
telles que la hausse de l'efficacité énergétique, la protection des
ressources naturelles et culturelles, et le renforcement de
l'innovation. L'objectif global du Programme Interreg MED est de
promouvoir une croissance durable dans le bassin méditerranéen en
favorisant les pratiques et les concepts innovants, une utilisation
raisonnable des ressources et en favorisant l'intégration sociale par le
biais d'approches de coopération territorialisées et intégrées.