lundi 22 mai 2017

MAV PACA. Expo Devenir : architectures et espaces verts.

Association Devenir.
Atelier urbain interdisciplinaire.
Habitat du Futur.


Depuis 2011, l'Association DEVENIR organise chaque année un Atelier urbain interdisciplinaire sur le développement du Pays d'Aix-en-Provence à l'horizon 2040, incitant à la réflexion prospective sur la ville de demain, ses territoires, ses enjeux.
DEVENIR a organisé 6 éditions de l'Atelier Urbain Aix 2040 portant sur des thématiques variées. En 2017, pour la 7éme édition de l'ATELIER URBAIN AIX 2040, DEVENIR innove et a organisé un appel à idées primé auprés de jeunes architectes et/ou urbanistes de moins de 40 ans sur la thématique de « L'habitat du futur ».






L'appel à idées est ouvert aux jeunes architectes et/ou urbanistes (moins de 40 ans) répondant à titre individuel ou dans le cadre d'une équipe pluridisciplinaire ; 48 équipes, venant de l'ensemble de la France, se sont inscrites et 32 projets ont été remis à la date du 28 mars 2017. 


 


Il a pour sujet : l'Habitat du futur comme élément de réponse pour un développement urbain maitrisé de la Métropole Aix-Marseille. C'est une réflexion à vocation prospective dans le cadre d'une recherche expérimentale qui se veut très libre et imaginative, débouchant sur un projet graphique sur un site réel (Aix-en-Provence, Martigues, Marseille ou un site au choix des concourants).


Les projets ont été jugés par un jury composé de personnalités nationales et locales de l'architecture et de l'urbanisme mais aussi de représentants de la société civile, sous la présidence de François Chaslin, architecte, critique d'architecture, animateur/producteur à France Culture.


Après une première présentation à Aix-en-Provence, ces projets sont exposés à la Maison de l'architecture et de la ville PACA (Marseille) du 16 au 30 mai 2017.


Devenir est une association qui a l'avantage de faire se rencontrer les disciplines autour de l'armature centrale constitué par l'architecture.


A Marseille l'aspect pluridisciplinaire va être renforcé par la rénovation du quartier de la Porte d'Aix au coeur duquel seront implantées sur le même site, les écoles des beaux arts, du paysage (Ecole nationale dont l'autre siège est à Versailles), et celle d'architecture.


Dans un tel cadre, le LPA des Calanques, conformément aux règles relatives à la mission de l'EPL sur le Territoire, peut trouver la juste place qui lui revient, par l'intermédiaire d'actions en commun et de participation.


Il peut également se faire connaitre de l'association "Devenir", qui est une association d'architecture proposant des expositions et la mise en valeur de projets dans la région PACA, dans ses locaux d'Aix en Provence ou bien à la MAV PACA.




L'exposition Habitat du Futur nous décrit des situations formalisées par des projets sous la forme de projets explicitement décrits, par l'intermédiaire des élèves d'Architecture, qui à travers leurs projets nous dévoilent leurs utopies du futur.




On y décèle :


-Les impressions et des intentions qui commencent à se dessiner pour demain.
-Des idées à récupérer qui sont dans "l'air du temps".








Projet 1 : "la mue"." le milieu évolue avec la Nature" nous explique la plaquette du projet. En effet, quoi de plus contemporain, même en milieu urbain, que de permettre à ce dernier d'évoluer en symbiose avec le milieu naturel.
Atelier urbain Aix 2040. Ce projet évoque une diversité de paysages, il oppose Nature et Culture. La zone entre ville et campagne.
Il s'agit, comme projet central de relier le coeur urbain à la campagne. Les mots clés sont pérennité et permanence. L'habitat du futur est ici comparé à un arbre, il mue. L'habitat est ainsi un liant entre espaces naturels, culturels et patrimoniaux, c'est lui qui s'adapte.


Projet 2. Highway to Aix. Construire sur autoroute, réflexion à l'échelle territoriale.Il s'agit ici, à l'inverse du projet numéro 1, de coloniser les infrastructures existantes en réintroduisant l'agriculture en milieu périurbain, celle de proximité. Les jardins collaboratifs et collectifs partagés, sont au coeur même de la conception des bandes de logement, c'est le noyau de la vie du quartier. Il y a ici une notion d' "habitat temporaire" qui se dessine. Le but est de placer la nature au coeur du quartier : les jardins partagés sont des jardins collectifs , des lieux de sociabilité et de production, d'apprentissage agricole. On cherche à implanter une économie locale et de proximité dans les lieux de la ville, au coeur des nouvelles constructions.
Il y a ici un lien indéniable avec la trame verte et bleue même si il n'est pas évoqué.
Des autoroutes de cinquième génération produisant de l'énergie directement véhiculée aux habitations situées juste à côté.
A noter également, le projet de récupération des eaux pluviales par les toitures.




Projet 3. Jardin de plaisance.


Projet 4. Ville du Futur, ville des inégalités. Ce projet là est un des rares à ne pas prendre en compte uniquement l'impératif écologique, il met en avant un projet social, humain et civilisationnel. Il fait référence au commissaire européen aux droits de l'homme, soulignant par là deux innovations majeures :
1. La ville contemporaine est une ville qui tient compte de la réalité sociale qui la compose et l'inclut dans son projet urbain, contrairement à toutes les politiques précédentes qui la contournent ou feignent de l'ignorer.
2. La ville contemporaine située sur le territoire français est une ville d'abord européenne. Ce qui est explicitement signalé dans le titre du projet qui fait référence au commissariat européen aux droits de l'homme. Dans ce sens, elle tient compte certes, de la permanence de l'Etat duquel émanent les politiques publiques en matière d'urbanisme mais également de la présence obligatoire des autorités européennes, lesquelles sont déjà mises en avant de manière explicite dans la légende de la maquette du projet, mais également de manière implicite, puisqu'elles font partie d'un vaste mouvement d'extension des métropoles, vers une dimension européenne, ce qui est visible dans certaines mesures déjà mises en avant comme les pôles industriels de compétitivité ou encore, comme "la Trame verte et bleue".


Ici, le rappel de la dimension "lutte contre la pauvreté" est mis en priorité, comme objectif : "sur l'agglomération d'Aix en Provence, 10000 personnes vivent dans trente bidonvilles.
"Les expulsions brisent les parcours de vie, les violences physiques brisent les parcours de santé, d'éducation et d'emploi.".


Ainsi , la maquette de projet fait-elle appel à des terminologies inédites qui invitent l'Etat à en tenir compte dans l'élaboration de ses politiques publiques comme celui "d'inclusion sociale". Ce dernier terme est la réponse positive évidente aux concepts déjà évoqués par d'éminents sociologues spécialistes du phénomène d'exclusion sociale comme Serge Paugam (PAUGAM Serge, La disqualification sociale : "essai sur la nouvelle pauvreté", 1991.).
La thématique de la disqualification sociale est apparu chez Serge Paugam lors d’une enquête réalisée à Saint-Brieuc dans les Côtes d’Armor auprès des populations en situation de précarité économique et sociale qui fut la base de sa thèse de doctorat, soutenue en 1988 à l’École des hautes études en sciences sociales.
Serge Paugam s’intéressait notamment aux expériences vécues dans la relation d’assistance qui accompagnaient les différentes phases d’exclusion du marché de l’emploi d’un nombre croissant d’individu. Selon l’auteur, la disqualification sociale « présentait l’intérêt de mettre l’accent à la fois sur le caractère multidimensionnel, dynamique et évolutif de la pauvreté et sur le statut social des pauvres pris en charge au titre de l’assistance».  Alors que la notion d’exclusion a peu à peu envahi  le débat public au cours des années 90, Serge Paugam a souhaité la différence entre l’exclusion et la disqualification sociale.


Le phénomène d'"inclusion sociale" pourrait être un champ d'investigation urbanistique et architectural (on en revient ici à la notion d'architecture, discipline qui couvre tous les autres champs du social mais aussi du vivant et peut réconcilier l'homme avec sa nature).
Le concept d'inclusion sociale a été utilisé par Niklas Luhmann pour caractériser les rapports entre individus et systèmes sociaux. Il a réservé le terme d'intégration aux rapports entre systèmes. L'inclusion sociale est aussi considérée comme le contraire de l'exclusion sociale.
(Voir notre définition en bas de page en (1)).






Ce qu'il y a d'important dans le projet architectural ainsi conçu, c'est l'attrait pour les lieux et espaces communs de créativité. Cette fonction de l'habitat est une fonction qui avait été mise en valeur par Le Corbusier, en même temps que les valeurs liées à l'environnement et à l'écologie dans la "Charte d' Athènes". (Voir ici, la notion de repas collectifs et de cantines solidaires).
Cette dimension là est très présente dans son oeuvre (voir ses unités d'habitation).
Ainsi, le bidonville, comme s'est plu à le montrer l'abbé Pierre (association Emmaüs), est un lieu de créativité, qui peut donner l'exemple en matière d'architecture.
Trois aspects sont développés dans le projet de ces jeunes architectes :
1. Fonctionnalité.
2. Esthétique.
3. Identité.






Marseille est une ville accueillante où l'innovation s'intéresse à la construction de sociabilités et de mécanismes de solidarités pour affronter les défis que ne pose pas l'avenir.
Ils mettent en avant une aberration, on planifie des villes et on augmente les richesses pour augmenter des inégalités et pour rejeter une partie de la population.
La ville devrait être au contraire, le lieu de base où se joue la réduction des inégalités via la mise en avant d'un processus d'efficience, qui place l'individu au centre et où se joue de manière très fine, l'articulation entre économies informelles, économies marchandes de proximité et économie mondialisée. L'objectif peut être de réduire l'importance de cette troisième ou tout du moins de modifier les réseaux par lesquels se fait l'échange international, ou encore de région à région.
Cela passe forcément par un urbanisme adapté et donc par une réflexion des architectes : ainsi, comme le dit le collectif d'architectes qui est à l'origine du projet :
"C'est une ville accueillante, où l'innovation s'intéresse à la construction de sociabilités et de mécanismes de solidarité, pour affronter les défis que nous pose l'avenir. La ville du futur est une ville qui participe à la construction sociale".




Projet 5. Utopies pragmatiques. Faut-il mettre tous ses oeufs dans le même panier ?
Le principe de l'ilôt multifonctionnel est destiné à mettre tous ses oeufs dans le même panier. Ce n'est plus d'actualité, nous annonce tout de go le collectif d'architectes à l'origine du projet. Certaines responsabilités sont du ressort de l'Etat et sont récupérées par l'esprit collectif.
Ainsi, la fonctionnalité et la mise en oeuvre du processus d'efficience se joue à travers la mise en place de processus d'autosuffisance alimentaire dans les ilôts urbains : aquaponie et bandes potagères. Ces derniers habitent des espaces communs. Ainsi on pratique la production alimentaire dans les serres et on fait des potagers sur les toits. Ici, l'économie circulaire, celle qui met e avant le recyclage joue à plein.On chercera cependant à se méfier des termes comme "économie collaborative" pour les troquer pour "économie coopérative", un terme bien plus constructif.




Pour finir : nos impressions sur cette exposition :
Cette dernière met bien en évidence les corrélations et les interdépendances entre des dimensions de niveau différent : du large et collectif à l'individuel...
Donc de l'urbanisme à l'architecture, le traitement et la mise en valeur du paysage et de l'écologie et montre à quel point les métiers sont compélmentaires et ne peuvent se passer de constants retours de l'un à l'autre...
Enfin, pour les élèves qui font de l'économie, c'est aussi un bon moyen de faire le lien en pluridisciplinarité, entre l'aspect vie en commun dans la ville et l'aspect praxéologie, en effet le projet fait la part belles aux actions collectives en tous genre qui aujourd'hui même fleurissent nos villes et font la vie plus facile au sein des grands ensembles urbains, découpés par quartiers.
La praxéologie est la science qui fait se succéder l'action à la réflexion, et cette dernière, et c'est le troisième pan important de notre trilogie doit être placée sous l'égide d'une Ethique qui est issue de la phase de réflexion. D'où l'intérêt des plates-formes citoyennes qui se multiplient aujourd'hui et cherchent à mettre en place une citoyenneté active.
Cette dernière est bien présente dans ce projet architectural qui prône une urbanité de l'action sociale. Pour cela, elle se sert de l'outil "ilôt", chaque ilôt permet de passer de l'individuel au collectif.


Cette exposition propose donc un choix entre deux systèmes : une mégalopole à pollutions telle qu'on la voit dans des films comme Métropolis ou bien encore une ville à la zen attitude.
Cette dernière est l'achétype de la ville nouvelle, avec, mis en valeur en priorité dans ce projet, les réseaux sociaux qui devienent plus importants que les réseaux routiers.
Le mot clé est réseau social. Les espaces verts sont devenus une priorité, un point de départ aulieu d'être le paquet cadeau.
Les mots clé qui caractérisent cette Cité nouvelle sont : connectivité, réactivité et dynamique d'innovation, innovations frugales, nouvelle rationnalité, adaptabilité.
Or il faut bien reconnaître que ces dernières couvrent l'ensemble du vivant, qu'il soit social ou naturel. Du moins il faut bien reconnaitre, et c'est une nouveauté qui apparait de manière de plus en plus récurrente dans nos référentiels, que le Vivant et le Naturel tendent à se confondre.




Ressources : site de l'association Devenir. 


-Notre article sur "les archiculteurs". "Marseille, capitale de l'agriculture", 15/12/2014.respublica999.blogspot.com




-Voir notre article sur la "trame verte et bleue". 7 mars 2016. Blog stavcours.blogspot.com


-Notre article sur les camps rom en région PACA. 28/09/2013, respublica999.blogspot.com
-Un exemple de travail sur la ville en pluridisiplinarité : http://hgc.ac-creteil.fr/IMG/pdf/la_ville_de_demain_6eme_-_sequence.pdf
-Notre article sur les "Territoires à énergie positive". 11/01/2017. Blog : polsagri.blogspot.com
-Notre article sur les Jardins en Ville à Marseille : 11/05/2017. Blog : polsagri.blogspot.com
-Notre article sur "les pôles d'équilibre territoriaux et ruraux : 10/03/2016. Blog stavcours.blogspot.com








Que faire avec cette ressource au LPA des Calanques ?


-Intéresser les élèves à l'architecture et à l'urbanisme en leur donnant envie d'aller plus loin. Insister sur le fait qu'à notre époque, la fonction de paysagiste n'est lus déconnectée du reste de l'activité relative à l'aménagement urbain (construction, projets d'urbanisme).
-Organiser des visites auprès des écoles d'urbanisme et d'architecture de Marseille.
-Aller voir les expositions.
-Travailler avec le site de l'association Devenir ou le Facebook de "Architectes sans frontières".
-Imaginet et dessiner des projets d'aménagement paysager (création) s'insérant au sein de projets de villes architecturaux ou urbains plus étendus, en retrouvant les trois aspects déjà cités : fonctionnalité, esthétique et identité). Faire réfléchir à chaque fois sur ces trois dimensions.
-Nouer des relations avec les autres intervenants (écoles d'architecture, beaux arts, école nationale du paysage), du coeur de Marseille (porte d'Aix) et y faire participer les élèves du lycée aux projets afin que le LPA des Calanques devienne un acteur de ce processus et y soit représenté.
 -Mener des séances en pluridisciplinarité (économie, SVT, Histoire-géo, aménagement, ESC, voire matières littéraires autour de projets jeunes architectes). Il faut pur cela bien suivre l'actualité de la MAV PACA et celle des jeunes architectes de Marseille sur leur Facebook. Voir aussi le site de l'association archiculteurs.
- Ou encore maintenir un lien et un suivi constant des activités des écoles nationale du paysage et de l'école d'architecture (ainsi que les Beaux Arts), sur Marseille.


Des idées de débat-table-ronde autour de l'architecture en ville :




Tables rondes
Dans le cadre des 24h d'architecture
Architectes, urbanistes, habitants... tous se retrouvent autour d'un thème pour échanger : les désirs de ville.
A noter : un thème animé par la Maison de l'architecture de Basse-Normandie sur les résidences d'architectes, une expérience qui a le vent en poupe !




Choisissez votre ou vos thèmes de prédilection et participez à une ou plusieurs de ces 7 scènes :






1- Marseille, pas comme les autres ?
Marseille vient de fêter l'année 2013 avec son label de Capitale européenne de la culture. Le Mucem accueille des foules sans précédent. Quel est le sens de la métamorphose de Marseille ? Puisant dans le passé et le présent, des acteurs de divers horizons porteront un regard croisé sur la ville, son architecture, son paysage, son éconormie, son histoire...
Avec Pascal Urbain, François Leclercq, Jacques Fradin, Michel Péraldi, Michel Samson, Hôtel du Nord



2- Désirs de ville, la difficile réparation

L'architecture peut-elle être le moteur du développement et du changement d'image de la ville ? Comment requalifier la ville et lui donner du sens, autrement dit, la "réparer" ? Quels sont les acteurs de ce processus ? Quelle place pour les habitants ?
Avec Corinne Vezzoni, Raphaelle Segond, Francis Ampe, Brouettes & Cie, Robins des villes, Pixel 13




3- Axe méditerranée- Re(génération) urbaine culturelle/cultuelle ? 
Vingt-quatre heures d'architecture présente une conférence d'Architecture-Studio autour de plusieurs grands projets cultuels et cultrels de l'agence autour de la Méditerranée. Dans la passion du maniement de l'espace et de la ville se mêlent une identité multiple à la créativité la plus exigeante.
Par Roueïda Ayache et Martin Robain

4- Résidences d'architectes : projet culturel participatif, dynamique de territoire
La Maison de l'architecture Basse-Normandie a mis en place des résidences d'architectes sur le modèle des résidences d'artistes. Une initiative pilote à l'échelle nationale, à découvrir avec l'exemple de Trévières (Calvados).
Avec Elisabeth Taudière, Nathalie Lemarchand, Camille Delaunay, Simon Durand


6- La Friche la Belle de Mai
La Friche accueille Vingt-quatre heures d'architecture, qui se devait donc de mettre en scène cette belle aventure architecturale, culturelle et urbaine. Retour sur les enjeux de la réhabilitation de cette ancienne manufacture. Quel bilan en tirer aujourd'hui ? Réussite ou échec pour les résidents et pour le quartier ? Quel avenir ? Les acteurs essentiels témoignent.
Avec Philippe Foulquié, Fabrice Lextrait, Mathieu Poitevin, Madeleine Chiche et Bernard Misrachi, Claude Chapiro-Renard


7- Nouvelle scène sud
Dans la fabrication du projet de la ville, la carte d'identité du sud est-elle liée à la mer, à la lumière, au mélange des cultures ? Au pays des terrasses blanches, la jeune scène architecturale porte-t-elle une attention particulière sur l'espace, la matière, la forme du construit aux abords de la Méditerranée ?
Avec Stéphane Fernandez, Bita Azimi, Olivier Rigal, Thomas Van Gaver et Julien Hubert, Sylvain Bérard et Manon Gaillet




Lexique :

 (1) Inclusion active.
Voici ici une définition émanant de la commission européenne :
L’inclusion concerne aussi bien l’Europe que chaque Etat membre.
La commission européenne donne une définition de l’inclusion active [2] : « L’inclusion active consiste à permettre à chaque citoyen, y compris aux plus défavorisés, de participer pleinement à la société, et notamment d’exercer un emploi.
Concrètement, pour atteindre cet objectif, il faut :
- une aide au revenu adéquate ainsi qu’un soutien pour trouver un emploi, par exemple en établissant un lien entre les prestations octroyées aux inactifs et aux actifs, et en aidant les personnes à obtenir les avantages auxquels elles ont droit ;
- des marchés du travail ouverts à tous en facilitant l’entrée sur ces marchés, en s’attaquant à la pauvreté des travailleurs et en évitant le cercle vicieux de la pauvreté, ainsi que les facteurs décourageant le travail ;
- un accès à des services de qualité qui aident les citoyens à participer activement à la société, et notamment à revenir sur le marché du travail. »
Pour la commission, « l’inclusion active vise à traiter différents problèmes : la pauvreté, L’exclusion sociale, La pauvreté des travailleurs, La segmentation des marchés du travail, Le chômage de longue durée, les inégalités hommes-femmes. »
[2] Cette définition figure sur le site de la Commission européenne, Inclusion active.