Association
Devenir.
Atelier
urbain interdisciplinaire.
Habitat
du Futur.
Depuis 2011,
l'Association DEVENIR
organise chaque année un Atelier urbain interdisciplinaire
sur le développement du Pays d'Aix-en-Provence à l'horizon
2040, incitant à la réflexion prospective sur la ville
de demain, ses territoires, ses enjeux.
DEVENIR a organisé 6
éditions de l'Atelier Urbain Aix 2040
portant sur des thématiques variées. En 2017, pour la
7éme édition de l'ATELIER
URBAIN AIX 2040, DEVENIR innove et a organisé
un appel à idées
primé auprés de jeunes architectes et/ou urbanistes de moins
de 40 ans sur la thématique de «
L'habitat du futur ».
L'appel à idées est
ouvert aux jeunes architectes et/ou urbanistes (moins de 40 ans)
répondant à titre individuel ou dans le cadre d'une équipe
pluridisciplinaire ; 48 équipes, venant de l'ensemble de la France,
se sont inscrites et 32 projets ont été remis à la date du 28
mars 2017.
Il a pour sujet :
l'Habitat du futur
comme élément de réponse pour un développement urbain
maitrisé de la Métropole Aix-Marseille.
C'est une réflexion à vocation prospective dans le cadre
d'une recherche expérimentale qui se veut très libre et
imaginative, débouchant sur un projet graphique sur un site réel
(Aix-en-Provence, Martigues, Marseille ou un site au choix des
concourants).
Les projets ont été
jugés par un jury composé de personnalités nationales et locales
de l'architecture et de l'urbanisme mais aussi de représentants de
la société civile, sous la présidence de François Chaslin,
architecte, critique d'architecture, animateur/producteur à France
Culture.
Après
une première présentation à Aix-en-Provence, ces projets sont
exposés à la Maison de l'architecture et de la ville PACA
(Marseille) du 16 au 30 mai 2017.
Devenir
est une association qui a l'avantage de faire se
rencontrer les disciplines autour de l'armature centrale constitué
par l'architecture.
A Marseille l'aspect
pluridisciplinaire va être renforcé par la rénovation du quartier
de la Porte d'Aix au coeur duquel seront implantées sur le même
site, les écoles des beaux arts, du paysage (Ecole nationale dont
l'autre siège est à Versailles), et celle d'architecture.
Dans un tel cadre, le
LPA des Calanques,
conformément aux règles relatives à la mission de l'EPL sur le
Territoire, peut trouver la juste place qui lui revient, par
l'intermédiaire d'actions en commun et de participation.
Il peut également se
faire connaitre de l'association "Devenir", qui est une
association d'architecture proposant des expositions et la mise en
valeur de projets dans la région PACA, dans ses locaux d'Aix en
Provence ou bien à la MAV PACA.
L'exposition Habitat du
Futur nous décrit des situations formalisées par des projets sous
la forme de projets explicitement décrits, par l'intermédiaire des
élèves d'Architecture, qui à travers leurs projets nous dévoilent
leurs utopies du futur.
On y décèle :
-Les impressions et des
intentions qui commencent à se dessiner pour demain.
-Des idées à récupérer
qui sont dans "l'air du temps".
Projet
1 : "la mue"." le milieu
évolue avec la Nature" nous explique la plaquette du projet. En
effet, quoi de plus contemporain, même en milieu urbain, que de
permettre à ce dernier d'évoluer en symbiose avec le milieu
naturel.
Atelier urbain Aix 2040.
Ce projet évoque une diversité de paysages, il oppose Nature et
Culture. La zone entre ville et campagne.
Il s'agit, comme projet
central de relier le coeur urbain à la campagne. Les mots clés sont
pérennité et permanence. L'habitat du futur est ici comparé à un
arbre, il mue. L'habitat est ainsi un liant entre espaces naturels,
culturels et patrimoniaux, c'est lui qui s'adapte.
Projet
2. Highway to Aix. Construire sur
autoroute, réflexion à l'échelle territoriale.Il s'agit ici, à
l'inverse du projet numéro 1, de coloniser les infrastructures
existantes en réintroduisant l'agriculture en milieu périurbain,
celle de proximité. Les jardins collaboratifs et collectifs
partagés, sont au coeur même de la conception des bandes de
logement, c'est le noyau de la vie du quartier. Il y a ici une notion
d' "habitat temporaire" qui se dessine. Le but est de
placer la nature au coeur du quartier : les jardins partagés sont
des jardins collectifs , des lieux de sociabilité et de production,
d'apprentissage agricole. On cherche à implanter une économie
locale et de proximité dans les lieux de la ville, au coeur des
nouvelles constructions.
Il y a ici un lien
indéniable avec la trame verte et bleue même si il n'est pas
évoqué.
Des autoroutes de
cinquième génération produisant de l'énergie directement
véhiculée aux habitations situées juste à côté.
A noter également, le
projet de récupération des eaux pluviales par les toitures.
Projet
3. Jardin de plaisance.
Projet
4. Ville du Futur, ville des inégalités. Ce
projet là est un des rares à ne pas prendre en compte uniquement
l'impératif écologique, il met en avant un projet social, humain et
civilisationnel. Il fait référence au commissaire européen aux
droits de l'homme, soulignant par là deux innovations majeures :
1.
La ville contemporaine est
une ville qui tient compte de la réalité sociale qui la compose et
l'inclut dans son projet urbain, contrairement à toutes les
politiques précédentes qui la contournent ou feignent de l'ignorer.
2.
La ville contemporaine située sur le territoire
français est une ville d'abord européenne. Ce qui est explicitement
signalé dans le titre du projet qui fait référence au commissariat
européen aux droits de l'homme. Dans ce sens, elle tient compte
certes, de la permanence de l'Etat duquel émanent les politiques
publiques en matière d'urbanisme mais également de la présence
obligatoire des autorités européennes, lesquelles sont déjà mises
en avant de manière explicite dans la légende de la maquette du
projet, mais également de manière implicite, puisqu'elles font
partie d'un vaste mouvement d'extension des métropoles, vers une
dimension européenne, ce qui est visible dans certaines mesures déjà
mises en avant comme les pôles industriels de compétitivité ou
encore, comme "la Trame verte et bleue".
Ici, le rappel de la
dimension "lutte contre la pauvreté"
est mis en priorité, comme objectif : "sur l'agglomération
d'Aix en Provence, 10000 personnes vivent dans trente bidonvilles.
"Les
expulsions brisent les parcours de vie, les violences physiques
brisent les parcours de santé, d'éducation et d'emploi.".
Ainsi , la maquette
de projet fait-elle appel à des terminologies inédites qui invitent
l'Etat à en tenir compte dans l'élaboration de ses politiques
publiques comme celui "d'inclusion
sociale". Ce
dernier terme est la réponse positive évidente aux concepts déjà
évoqués par d'éminents sociologues spécialistes du phénomène
d'exclusion sociale comme Serge Paugam (PAUGAM
Serge, La disqualification sociale : "essai sur la nouvelle
pauvreté", 1991.).
La thématique de la disqualification sociale est
apparu chez Serge Paugam lors d’une enquête réalisée à
Saint-Brieuc dans les Côtes d’Armor auprès des
populations en situation de précarité économique et sociale qui
fut la base de sa thèse de doctorat, soutenue en 1988 à l’École
des hautes études en sciences sociales.
Serge Paugam s’intéressait notamment aux
expériences vécues dans la relation d’assistance qui
accompagnaient les différentes phases d’exclusion du marché de
l’emploi d’un nombre croissant d’individu. Selon l’auteur, la
disqualification sociale « présentait l’intérêt
de mettre l’accent à la fois sur le caractère multidimensionnel,
dynamique et évolutif de la pauvreté et sur le statut social des
pauvres pris en charge au titre de l’assistance». Alors
que la notion d’exclusion a peu à peu envahi le débat
public au cours des années 90, Serge Paugam a souhaité la
différence entre l’exclusion et la disqualification
sociale.
Le phénomène d'"inclusion sociale"
pourrait être un champ d'investigation urbanistique et architectural
(on en revient ici à la notion d'architecture, discipline qui couvre
tous les autres champs du social mais aussi du vivant et peut
réconcilier l'homme avec sa nature).
Le concept d'inclusion sociale a été utilisé
par Niklas Luhmann pour caractériser les rapports entre
individus et systèmes sociaux. Il a réservé le terme d'intégration
aux rapports entre systèmes. L'inclusion sociale est aussi
considérée comme le contraire de l'exclusion sociale.
(Voir notre définition en bas de page en (1)).
Ce qu'il y a d'important dans le projet architectural
ainsi conçu, c'est l'attrait pour les lieux et espaces communs de
créativité. Cette fonction de l'habitat est une fonction qui avait
été mise en valeur par Le Corbusier, en même temps
que les valeurs liées à l'environnement et à l'écologie dans la
"Charte d' Athènes". (Voir ici, la notion de
repas collectifs et de cantines solidaires).
Cette dimension là est très présente dans son oeuvre
(voir ses unités d'habitation).
Ainsi, le bidonville, comme s'est plu à le montrer
l'abbé Pierre (association Emmaüs), est un lieu de
créativité, qui peut donner l'exemple en matière d'architecture.
Trois aspects sont développés dans le projet de
ces jeunes architectes :
1. Fonctionnalité.
2. Esthétique.
3. Identité.
Marseille est une ville accueillante où l'innovation
s'intéresse à la construction de sociabilités et de mécanismes de
solidarités pour affronter les défis que ne pose pas l'avenir.
Ils mettent en avant une aberration, on planifie des
villes et on augmente les richesses pour augmenter des inégalités
et pour rejeter une partie de la population.
La ville devrait être au contraire, le lieu de base où
se joue la réduction des inégalités via la mise en avant d'un
processus d'efficience, qui place l'individu au centre et où se joue
de manière très fine, l'articulation entre économies informelles,
économies marchandes de proximité et économie mondialisée.
L'objectif peut être de réduire l'importance de cette troisième ou
tout du moins de modifier les réseaux par lesquels se fait l'échange
international, ou encore de région à région.
Cela passe forcément par un urbanisme adapté et donc
par une réflexion des architectes : ainsi, comme le dit le collectif
d'architectes qui est à l'origine du projet :
"C'est une ville
accueillante, où l'innovation s'intéresse à la construction de
sociabilités et de mécanismes de solidarité, pour affronter les
défis que nous pose l'avenir. La ville du futur est une ville qui
participe à la construction sociale".
Projet 5.
Utopies pragmatiques. Faut-il mettre tous ses oeufs dans le même
panier ?
Le principe de l'ilôt multifonctionnel est destiné à
mettre tous ses oeufs dans le même panier. Ce n'est plus
d'actualité, nous annonce tout de go le collectif d'architectes à
l'origine du projet. Certaines responsabilités sont du ressort de
l'Etat et sont récupérées par l'esprit collectif.
Ainsi, la fonctionnalité et la mise en oeuvre du
processus d'efficience se joue à travers la mise en place de
processus d'autosuffisance alimentaire dans les ilôts urbains :
aquaponie et bandes potagères. Ces derniers habitent des espaces
communs. Ainsi on pratique la production alimentaire dans les serres
et on fait des potagers sur les toits. Ici, l'économie circulaire,
celle qui met e avant le recyclage joue à plein.On chercera
cependant à se méfier des termes comme "économie
collaborative" pour les troquer pour "économie
coopérative", un terme bien plus constructif.
Pour finir : nos impressions sur cette exposition :
Cette dernière met bien en évidence les corrélations
et les interdépendances entre des dimensions de niveau différent :
du large et collectif à l'individuel...
Donc de l'urbanisme à l'architecture, le traitement et
la mise en valeur du paysage et de l'écologie et montre à quel
point les métiers sont compélmentaires et ne peuvent se passer de
constants retours de l'un à l'autre...
Enfin, pour les élèves qui font de l'économie, c'est
aussi un bon moyen de faire le lien en pluridisciplinarité, entre
l'aspect vie en commun dans la ville et l'aspect praxéologie, en
effet le projet fait la part belles aux actions collectives en tous
genre qui aujourd'hui même fleurissent nos villes et font la vie
plus facile au sein des grands ensembles urbains, découpés par
quartiers.
La praxéologie est la science qui fait se succéder
l'action à la réflexion, et cette dernière, et c'est le troisième
pan important de notre trilogie doit être placée sous l'égide
d'une Ethique qui est issue de la phase de réflexion. D'où
l'intérêt des plates-formes citoyennes qui se multiplient
aujourd'hui et cherchent à mettre en place une citoyenneté active.
Cette dernière est bien présente dans ce projet
architectural qui prône une urbanité de l'action sociale. Pour
cela, elle se sert de l'outil "ilôt", chaque ilôt permet
de passer de l'individuel au collectif.
Cette exposition propose donc un choix entre deux
systèmes : une mégalopole à pollutions telle qu'on la voit dans
des films comme Métropolis ou bien encore une ville à la zen
attitude.
Cette dernière est l'achétype de la ville nouvelle,
avec, mis en valeur en priorité dans ce projet, les réseaux sociaux
qui devienent plus importants que les réseaux routiers.
Le mot clé est réseau social. Les espaces verts sont
devenus une priorité, un point de départ aulieu d'être le paquet
cadeau.
Les
mots clé qui caractérisent cette Cité nouvelle sont :
connectivité, réactivité et dynamique d'innovation,
innovations frugales, nouvelle rationnalité, adaptabilité.
Or
il faut bien reconnaître que ces dernières couvrent l'ensemble du
vivant, qu'il soit social ou naturel. Du moins il faut bien
reconnaitre, et c'est une nouveauté qui apparait de manière de plus
en plus récurrente dans nos référentiels, que le Vivant et le
Naturel tendent à se confondre.
Ressources :
site de l'association Devenir.
-Notre article sur
"les archiculteurs".
"Marseille, capitale de l'agriculture",
15/12/2014.respublica999.blogspot.com
-Le
Facebook de "architectes sans frontières".
https://www.facebook.com/search/top/?q=Architectes%20sans%20frontieres%20marseille
-Voir notre article sur
la "trame verte et bleue". 7 mars 2016. Blog
stavcours.blogspot.com
-Les
travaux de Serge Paugam :
http://base.d-p-h.info/fr/fiches/dph/fiche-dph-8314.html,
http://www.cnle.gouv.fr/Assistance-et-disqualification.html
-Notre article sur les
camps rom en région PACA. 28/09/2013, respublica999.blogspot.com
-Un
exemple de travail sur la ville en pluridisiplinarité :
http://hgc.ac-creteil.fr/IMG/pdf/la_ville_de_demain_6eme_-_sequence.pdf
-Notre article sur "les pôles
d'équilibre territoriaux et ruraux : 10/03/2016.
Blog stavcours.blogspot.com
Que
faire avec cette ressource au LPA des Calanques ?
-Intéresser les élèves
à l'architecture et à l'urbanisme en leur donnant envie d'aller
plus loin. Insister sur le fait qu'à notre époque, la fonction de
paysagiste n'est lus déconnectée du reste de l'activité relative à
l'aménagement urbain (construction, projets d'urbanisme).
-Organiser des visites
auprès des écoles d'urbanisme et d'architecture de Marseille.
-Aller voir les
expositions.
-Travailler avec le site
de l'association Devenir ou le Facebook de "Architectes
sans frontières".
-Imaginet et dessiner des
projets d'aménagement paysager (création) s'insérant au sein de
projets de villes architecturaux ou urbains plus étendus, en
retrouvant les trois aspects déjà cités : fonctionnalité,
esthétique et identité). Faire réfléchir à chaque fois sur ces
trois dimensions.
-Nouer des relations avec
les autres intervenants (écoles d'architecture, beaux arts, école
nationale du paysage), du coeur de Marseille (porte d'Aix) et y faire
participer les élèves du lycée aux projets afin que le LPA des
Calanques devienne un acteur de ce processus et y soit représenté.
-Mener
des séances en pluridisciplinarité (économie, SVT, Histoire-géo,
aménagement, ESC, voire matières littéraires autour de projets
jeunes architectes). Il faut pur cela bien suivre l'actualité de la
MAV PACA et
celle des jeunes architectes de Marseille
sur leur Facebook.
Voir aussi le site de l'association archiculteurs.
- Ou encore
maintenir un lien et un suivi constant des activités des écoles
nationale du paysage et de l'école d'architecture
(ainsi que les Beaux Arts), sur Marseille.
Des
idées de débat-table-ronde autour de l'architecture en ville :
Tables
rondes
Dans
le cadre des 24h d'architecture
Architectes,
urbanistes, habitants... tous se retrouvent autour d'un thème pour
échanger : les désirs de ville.
A noter : un thème animé par la Maison de l'architecture de Basse-Normandie sur les résidences d'architectes, une expérience qui a le vent en poupe !
A noter : un thème animé par la Maison de l'architecture de Basse-Normandie sur les résidences d'architectes, une expérience qui a le vent en poupe !
Choisissez
votre ou vos thèmes de prédilection et participez à une ou
plusieurs de ces 7 scènes :
1-
Marseille, pas comme les autres ?
Marseille vient de fêter l'année 2013 avec son label de Capitale européenne de la culture. Le Mucem accueille des foules sans précédent. Quel est le sens de la métamorphose de Marseille ? Puisant dans le passé et le présent, des acteurs de divers horizons porteront un regard croisé sur la ville, son architecture, son paysage, son éconormie, son histoire...
Avec Pascal Urbain, François Leclercq, Jacques Fradin, Michel Péraldi, Michel Samson, Hôtel du Nord
Marseille vient de fêter l'année 2013 avec son label de Capitale européenne de la culture. Le Mucem accueille des foules sans précédent. Quel est le sens de la métamorphose de Marseille ? Puisant dans le passé et le présent, des acteurs de divers horizons porteront un regard croisé sur la ville, son architecture, son paysage, son éconormie, son histoire...
Avec Pascal Urbain, François Leclercq, Jacques Fradin, Michel Péraldi, Michel Samson, Hôtel du Nord
2- Désirs de ville, la difficile réparation
L'architecture peut-elle être le moteur du développement et du changement d'image de la ville ? Comment requalifier la ville et lui donner du sens, autrement dit, la "réparer" ? Quels sont les acteurs de ce processus ? Quelle place pour les habitants ?
Avec Corinne Vezzoni, Raphaelle Segond, Francis Ampe, Brouettes & Cie, Robins des villes, Pixel 13
3-
Axe méditerranée- Re(génération) urbaine culturelle/cultuelle
?
Vingt-quatre heures d'architecture présente une conférence d'Architecture-Studio autour de plusieurs grands projets cultuels et cultrels de l'agence autour de la Méditerranée. Dans la passion du maniement de l'espace et de la ville se mêlent une identité multiple à la créativité la plus exigeante.
Par Roueïda Ayache et Martin Robain
Vingt-quatre heures d'architecture présente une conférence d'Architecture-Studio autour de plusieurs grands projets cultuels et cultrels de l'agence autour de la Méditerranée. Dans la passion du maniement de l'espace et de la ville se mêlent une identité multiple à la créativité la plus exigeante.
Par Roueïda Ayache et Martin Robain
4- Résidences d'architectes : projet culturel participatif, dynamique de territoire
La Maison de l'architecture Basse-Normandie a mis en place des résidences d'architectes sur le modèle des résidences d'artistes. Une initiative pilote à l'échelle nationale, à découvrir avec l'exemple de Trévières (Calvados).
Avec Elisabeth Taudière, Nathalie Lemarchand, Camille Delaunay, Simon Durand
6-
La Friche la Belle de Mai
La Friche accueille Vingt-quatre heures d'architecture, qui se devait donc de mettre en scène cette belle aventure architecturale, culturelle et urbaine. Retour sur les enjeux de la réhabilitation de cette ancienne manufacture. Quel bilan en tirer aujourd'hui ? Réussite ou échec pour les résidents et pour le quartier ? Quel avenir ? Les acteurs essentiels témoignent.
Avec Philippe Foulquié, Fabrice Lextrait, Mathieu Poitevin, Madeleine Chiche et Bernard Misrachi, Claude Chapiro-Renard
La Friche accueille Vingt-quatre heures d'architecture, qui se devait donc de mettre en scène cette belle aventure architecturale, culturelle et urbaine. Retour sur les enjeux de la réhabilitation de cette ancienne manufacture. Quel bilan en tirer aujourd'hui ? Réussite ou échec pour les résidents et pour le quartier ? Quel avenir ? Les acteurs essentiels témoignent.
Avec Philippe Foulquié, Fabrice Lextrait, Mathieu Poitevin, Madeleine Chiche et Bernard Misrachi, Claude Chapiro-Renard
7-
Nouvelle scène sud
Dans la fabrication du projet de la ville, la carte d'identité du sud est-elle liée à la mer, à la lumière, au mélange des cultures ? Au pays des terrasses blanches, la jeune scène architecturale porte-t-elle une attention particulière sur l'espace, la matière, la forme du construit aux abords de la Méditerranée ?
Avec Stéphane Fernandez, Bita Azimi, Olivier Rigal, Thomas Van Gaver et Julien Hubert, Sylvain Bérard et Manon Gaillet
Dans la fabrication du projet de la ville, la carte d'identité du sud est-elle liée à la mer, à la lumière, au mélange des cultures ? Au pays des terrasses blanches, la jeune scène architecturale porte-t-elle une attention particulière sur l'espace, la matière, la forme du construit aux abords de la Méditerranée ?
Avec Stéphane Fernandez, Bita Azimi, Olivier Rigal, Thomas Van Gaver et Julien Hubert, Sylvain Bérard et Manon Gaillet
Lexique :
(1)
Inclusion active.
Voici ici une définition
émanant de la commission européenne :
L’inclusion concerne
aussi bien l’Europe que chaque Etat membre.
La
commission européenne donne une définition de l’inclusion active
[2]
: « L’inclusion active consiste à permettre à chaque citoyen, y
compris aux plus défavorisés, de participer pleinement à la
société, et notamment d’exercer un emploi.
Concrètement, pour
atteindre cet objectif, il faut :
- une aide au revenu
adéquate ainsi qu’un soutien pour trouver un emploi, par exemple
en établissant un lien entre les prestations octroyées aux inactifs
et aux actifs, et en aidant les personnes à obtenir les avantages
auxquels elles ont droit ;
- des marchés du travail
ouverts à tous en facilitant l’entrée sur ces marchés, en
s’attaquant à la pauvreté des travailleurs et en évitant le
cercle vicieux de la pauvreté, ainsi que les facteurs décourageant
le travail ;
- un accès à des
services de qualité qui aident les citoyens à participer activement
à la société, et notamment à revenir sur le marché du travail. »
Pour la commission, «
l’inclusion active vise à traiter différents problèmes : la
pauvreté, L’exclusion sociale, La pauvreté des travailleurs, La
segmentation des marchés du travail, Le chômage de longue durée,
les inégalités hommes-femmes. »
[2]
Cette définition figure sur le site de la Commission européenne,
Inclusion
active.